Publié en 1834

La Recherche de l'Absolu par Honoré de Balzac            ROMAN paru en 1834, la Recherche de l’absolu fait partie des Etudes Philosophiques de la Comédie Humaine. Il fut fréquemment réécrit par Balzac. La dernière version date de 1839.
            A travers ce livre, Balzac met en place un véritable problème moral : celui d’un homme tiraillé entre le démon de la science et la soif de ses recherches scientifiques et l’amour pour sa famille qu’il finit par ruiner.


          C'EST à Douai que la famille Claës, riche et célèbre famille flamande vit. Balthazar est un homme riche et cultivé mène la vie heureuse d’un grand bourgeois flamand. Elève du célèbre Lavoisier, il se voue à tout exercice de chimie. En outre, il adore la femme qu’il a épousée lors de l’année 1795. Leur famille est fort heureuse quand vit un jour de 1810 où un mathématicien polonais devenu soldat lui donne le goût de la recherche afin de découvrir le principe de la matière. Après son départ, Balthazar commence alors son œuvre. Il commande alors de nombreux produits chimiques coûteux, s’isole dans son laboratoire avec son valet et finit alors par négliger toute sa famille.
            Sans cesse, l’intrigue oppose la famille au dévouement pour la recherche scientifique. Pendant une longue période, plusieurs années en fait, Claës poursuit son travail de recherche afin de changer le carbone en diamant, rassurant sa femme, quand elle lui parle d’argent, que s’il trouve l’absolu, alors ils sont riches. Sa femme, prévoyante reconstitue la fortune de la famille quand celle-ci est au bord du gouffre, effondrée par les intensives commandes de produits  chimiques.

         
            LE roman offre au lecteur une vision d’ensemble sur la famille et sur ses mœurs, sur l’amour et sur le mariage tandis que Balthazar, enfermé dans son laboratoire continue ses recherches, aveuglé par la passion. C’est cette recherche continuelle de la perfection qui tuera alors son épouse. Cet évènement tragique pour cet homme est la conséquence directe de son vif intérêt pour la science. Ainsi il promet de tout arrêter pour ne pas réitérer une seconde fois son erreur. Mais le diable de la recherche de l’absolu le reprend et c’est au tour de la fille, Marguerite de s’occuper et de gérer la fortune de la maison familiale.
            Ce Balzac émouvant n’a pourtant jamais été adapté au cinéma comme beaucoup de ses confrères.

            CELA faisait longtemps que nous n’avions pas lu un livre de Balzac aussi captivant ! Quelle impressionnante richesse de mots tout d’abord mais aussi qu’elle palpitante histoire ! Quand Balzac s’immisce dans le domaine des sciences, voilà quel chef d’œuvre cela donne. La recherche de l’absolu nous a absolument envoûté. Nous  ne nous sommes pas lassés des descriptions un peu longues parce que l’action venait souvent interrompre la monotonie.
            Ce qui nous a vraiment plus c’est la façon avec laquelle Balzac arrive à donner une tension à son livre et mettant d’un côté la famille Claës et de l’autre côté Balthazar dans son laboratoire avec son valet se livrant à toutes les expériences possibles afin de trouver l’absolu dans l’espoir d’une immense richesse future !
            La déchéance de cette famille est impressionnante, plusieurs fois elle se relève des coups mortels que Balthazar porte aux finances de la famille. De surcroît, il a aussi le mariage des filles de la famille et plus particulièrement celui de Marguerite. On est envahi par l’envie de savoir de quelle faon finira cette histoire rocambolesque.
            Nous nous pouvons que conseiller ce Balzac pour ceux qui veulent lire un peu de cet auteur. Nous avons trouvé la narration et le récit assez faciles et compréhensible pour un lecteur qui découvre la littérature classique.

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