Publié en 2014

Le livre-évènement

LIVRE-EVENEMENT-VENDETTA
- ou -
Comment faire de l'argent sur des affaires privées.
- ou -
Comment rendre riche une petite maison d'édition parisienne.
Nous l'avons lu pour VOUS parce qu'il ne vaut mieux pas le lire... Pour cette expérience littéraire riche en émotions et en rebondissements, nous avons tenu à nous mettre au niveau d'écriture de Valérie Trierweiler.
EN FAIT le livre aurait pu avoir d’autres titres : Potiche, Chagrin d’amour, Vengeance d’une femme en colère, Ma vie auprès de François Hollande, L’Illégitime, Trahison, Je ne suis qu’une minable.

            C’est quoi ce livre qui fait tant jazzer en ce moment ? Ah oui, un petit volume de 320 pages que même des libraires veulent pas vendre (mouvement "Non Merci pour ce moment") mais qui s’arrache dans les librairies friquées et les grandes surfaces vides de littérature.
            C’est notre Valou nationale qui fait rire la France. C’est cette femme qui nous fait son spectacle de guignol devant ses compatriotes et à l’international. On en parle partout, en Espagne, en Italie, aux Etats Unis de l’Amérique. Parce que depuis qu’elle est plus à l’Elysée, Madame s’ennuie, et oui, faut qu’elle s’occupe. Alors elle écrit un livre. Bon jusque-là, ça va. Mais bon après ça dérape parce que bon, le livre qu’elle écrit, c’est comme souffler sur un château de cartes. Le château de cartes ? C’est ce gouvernement qui n’est pas trop stable mais qui survit malgré tout. Celle qui souffle ? Mais c’est Valou, mesdames et messieurs. Allez fait ton cirque Valérie, lance-nous ton pavé dans la mare, même si c’est un torchon people que tout le monde s’arrache. C’est pitoyable Valérie, tu te rends compte ? Héritière de 68 qui peut pas se taire en certaines circonstances… Alors ça critique, ça chouine, ça pleurniche dans un livre.
 

Pour faire court...

            ALORS C'EST L'HISTOIRE de Valérie, une grande fille qui a eu le malheur de perdre son chéri parce qu’il en aimait une autre.
            Un coup classique vous me direz où la Princesse qui croyait aux contes de fées a découvert que son prince charmant couche avec une comédienne itinérante. Alors elle décide d’écrire son livre parce que tout le monde doit savoir que le gars est un salaud et qu'il mérite bien que l’on touche un mot aux français de sa vie privée, même si c’est un président de la République française. Elle s’en fiche, c’est sa
vengeance, elle ne peut être que contente. C’est qu’elle se croit plus forte que tout le monde la grande fille. Alors elle s’exprime en écrivant des mots pour faire croire que c’est tout intelligent de casser l’image présidentielle et d’affaiblir la République.
            Elle déguise ça sous forme de livre parce que dans un magazine people ça n’aurait pas été trop bien. Après, la grande fille,
elle est maligne parce qu’elle donne son livre à une petite maison d’édition tout à fait inconnue qui va faire imprimer son livre en Allemagne, histoire que personne ne sache que la grande fille a écrit un livre qui va faire chauffer les rotatives off-set et les esprits. Et là, un beau mardi, elle dit : « Mon livre sort, je casse du sucre sur tout l’Elysée et surtout sur François, je suis la vraie commère de l’Elysée, y’a pleins d’anecdotes et y’a ma vie aussi, je pleure, je ris, je raconte ma vie passionnante entre mes séances de maquillage quotidien et mon vilain ex-mari méchant et démoniaque, mais y’a rien de people, je dirais même que c’est de la grande littérature, je suis une génie, alors lisez-moi. »
            Deux jours après, son livre sort en librairie. C’est "Les arènes", - sa maison chérie d’édition -, dirigée par Laurent Beccara, qui s’en frotte les doigts puisque l’argent coule à flot en quelques heures. Mais en deux jours, tout vendu, plus de stock ! Allez on va faire réimprimer, disons, cinq cent mille exemplaires pour noyer toutes les librairies, les grandes surfaces et les magasins « culturels ».
            Et c’est là que Valérie touche le jackpot : elle a causé le naufrage d’une république déjà mal en point et en plus elle gagne du fric en dévoilant sa vie privée avec l’homme numéro un de la nation. C’est qu’elle gagne toute sa vie par procuration, la grande fille, ça aide d’être journaliste. Et oui, Valérie est fière de sa belle stratégie marketing ruminée pendant deux ans, dans le cocon douillet de l’Elysée, le stylo bille à la main, et la main dictée par un autre qui s’appelle Laurent Binet.

 

Les citations en gras sont les exactes citations du livre.

Chapitre 1 : Ca sent le roussi pour moi.
 
            Au début du livre c’est qu’une rumeur toute douce que même François ne veut pas commenter. Mais la pauvre s’ennuie à l’Elysée, alors elle commence à se demander si la rumeur est vraie ou fausse. Entre deux plats que le cuisinier « Fred » lui donne, elle cogite. Elle pense à l’anniversaire de la crèche de l’Elysée, une bien belle organisation bourgeoise-parisienne-élyséenne qui lui tient à cœur parce qu’elle va bientôt avoir trente ans et qu’elle a accueilli plein d’enfants des rois et reines de France de la Vème république. En bonne journaliste, elle décide de commencer son enquête. Rien ne vaut les relations huppées que l’on peut avoir dans le monde parisien : « Mon ami journaliste est allé « à la pèche aux infos » et me confirme la sortie de Closer avec en une la photo de François, en bas de chez Julie Gayet. »
            Oh ! la vilaine info, ça la bouleverse Valérie, c’est pas bon pour elle. Elle commence à s’inquiéter gravement : Où vais-je manger mes bons petits plats si je ne suis plus à l’Elysée ? Où vais-je dormir et aurais-je encore mon lit en or et mes coussins en cachemire si on me vire de l’Elysée ? Il faut absolument que Julie Gayet sorte de sa vie. Valérie a deux téléphones : un pro et l’autre privé pour pas confondre la vie privée et publique, c’est important, tu vois même si, bon, après j’écris un livre qui associe les deux et qui va faire pleuvoir sur la France une pluie torrentielle de discorde.
 
Chapitre 2 : La trahison et ma chute à l’état de mollusque royal.
 
            Bon, la rumeur est de plus en plus forte. Il faut que François lui dise si c’est vrai ou non. Il faut pas qu’il mente. Ça suffit maintenant, il faut plus se voiler la face François. François lui déballe tout au visage et cela a pour effet immédiat de rendre Valérie complètement « shootée » (un grand mot de la langue française employé à maintes reprises par Victor Hugo lui-même dans ses poésies). Elle reste calme la grande fille. Elle prévient ses proches : « Je suis enfermée à l’Elysée avec un gars qui me trompe avec une actrice, sortez-moi de là. » Personne ne viendra, l’Elysée est surveillée vingt-quatre vingt-quatre. Elle se réfugie sur son téléphone mobile pour rester en contact dans cette tornade médiatique dont elle est la cible, la pauvre.
            François, - le salaud -, la rejoint pour lui dire
« Comment allons-nous faire ? » En gros elle lui répond : « Mais c’est ton problème François, je ne fais que le subir, tue-moi qu’on en finisse. » La première dame a été bousculée dans sa petite vie de princesse. François continue à dormir dans le lit conjugal malgré ça. Mais un matin c’en est trop, Valou, dans une frénésie incontrôlée, elle va dans la salle de bain prendre des médocs qu’elle ne devait pas prendre. François l’en empêche, son image politique est en jeu avec cette andouille. « Il tente de m’arracher le sac qui se déchire. Des pilules… [Gna Gna Gna] » (la citation a été maintes et maintes fois citée dans la presse pas besoin que je vous la ressorte encore). Mais bon, ça n’empêche pas à la princesse d’avaler quelques somnifères parce qu’elle ne veut pas souffrir de la pression médiatique dont elle est la cible.
 
Chapitre 3 : Ma séance de pleurnicheries et de lamentations quotidiennes et ma très lente convalescence.
 
            Ca va plus bien, elle est sous surveillance médicale. Il y a toute l’équipe élyséenne de la santé à ses trousses, mais elle peut rien faire, elle est trop faible psychologiquement et physiquement alors elle dort. Une fois, elle prévient un journaliste : « Je suis dans un lit d’hôpital parce que François ma brisé le cœur, faites savoir ça à tout le monde pour que l’on ait pitié de moi et que l’on me donne des bisous tout plein. » François lui parle plus. C’est exclu qu’ils se voient. Son amie Brigitte « fait le lien avec l’Elysée. » Mais Valérie est encore assez forte pour être publiquement capable d’assurer ses devoirs, il faut qu’elle aille à Tulle pour être mise en avant, pour qu’on voit sa sale tête aux vœux de Tulle puisqu’on est en janvier 2014.
            Alors elle se remémore sa vie passée et ses moments de joie : « Le bonheur que j’avais à vibrer avec lui lors de ces moments si particuliers ». Oh ! Quelle belle vie que je vais mettre en pièce dans un livre… Malgré ses faiblesses, elle veut y aller seule en voiture.
« Capable de conduire durant cinq heures » Quelle prouesse pour une princesse ! Mais ça ne marche pas, on l’a droguée aux somnifères exprès pour pas qu’elle se réveille la grande fille.
           Bon. Elle va changer d’endroit pour sa convalescence,
« pavillon de la Lanterne, l’ancienne résidence de Matignon ». La princesse passe alors d’un hôpital de luxe à une résidence officielle de luxe. Pas mal pour une journaliste qui feint d’être malade ! Mais faut qu’elle se cache des paparazzis et de ses ordures de magazines people. Elle déclare alors : « Je ne suis qu’une ombre ». Elle rencontre alors des gens très bien qui, eux, non jamais trahi personne. Ouf ! Valérie est saine et sauve avec eux, même complètement déglinguée par cet empoté de François.
            On la prend en photo dans son jardin et là, flashback, elle se rappelle avoir fait du vélo dans le parc de Versailles avec les gars de la sécurité même s'il pleuvait ou qu’il ventait. C’était passionnant. Elle fait une balade. Pas si malade que ça la pauvre grande fille trahie. Elle voit des paparazzis partout, elle délire complètement. Elle s’en amuse même parce qu’ils viennent tous les matins pour la photographier sur son vélo. Elle a des allures de star la première dame trahie.  Elle leur dit que ça ne sert à rien de la prendre en photo ici, c’est pas assez royal pour elle.
            Elle passe son temps à rien faire la Valérie, elle s’ennuie en fait dans son petit paradis perdu dans une ville polluée. Elle reçoit des lettres de soutien. Son fan club est très important pour elle. Elle répond à des gens. Quelle vie de princesse vraiment ! Devant toutes ses lettres, elle sent que son problème est insignifiant que d’autres ont eu pire qu’elle et qu’elle devrait se la fermer. Mais quand même, elle dit tout haut et fort quels sont les peoples politiques qui lui ont envoyé une lettre et ceux sur lesquels elle crache
dessus avidement. « Ils sont méchants ceux qui m’ont pas écrit, Bouhouhou » (elle pleurniche).
 
Chapitre 4 : « Ma chérie, c’est fini. »
 
            « C’est alors qu’il me parle de séparation ». François lui annonce qu’entre eux, c’est fini. Là, entre deux canapés fleuris, cent-cinquante mille euros pièce. Ils dorment séparément. Valérie est dans l’angoisse totale, c’est le flou. Elle qui faisait des rêves d’avenir… Bon, alors son chéri-salaud part pour affaires politiques. Elle lui donne rendez-vous chez elle pour parler, il vient à l’heure. Elle parle encore de sa vie au passé. Elle dit qu’elle n’a plus de fric parce que son salaire de Paris Match, c’est trop peu pour ses trois mioches. Elle a abandonné Direct8 (D8) pour lui et c’est qu’un salaud de la laisser dans ce pétrin. Il lui avait dit : « Tu dois renoncer à la télé. » Puis elle fait sa promo : « si j’étais restée, j’aurais pu faire d’l’humanitaire Françounet, tu vois, j’aurais pu avoir un sacré pognon, mais t’as pas voulu ! Bouhouhou » (elle pleurniche). Elle dit après un truc trop marrant : « L’argent n’a jamais été mon moteur » Je déclare que c’est la phrase la plus hypocrite du livre.
            Ensuite elle fait genre de se justifier en disant : « J’ai vécue dans une famille pauvre, c’était difficile, on dépensait l’argent doucement. » Du genre de dire : avant j’étais la petite paysanne pas riche, maintenant je suis la grande princesse friquée qu’a besoin de personne pour qu’elle vive. Pas même du salaud qui l’a trahie. Elle a le droit de travailler Valérie, alors elle a gardé son emploi à Paris-Match, le magazine people des parisiens et des riches et des pauvres. Valérie adore lire depuis toute petiote, c’est pour ça qu’elle sait faire des critiques constructives de romans et que pour elle, sa Madeleine de Proust, c’est l’odeur pestilentielle d’un livre de bibliothèque moult fois touché et ouvert et en phase de décomposition. Elle dit qu’elle a toujours vécu dans les livres. Qu’on lui achetait des livres malgré l’argent qui manquait dans le compte en banque des parents. Qu’il n’y avait rien de plus beau qu’un livre et que tout ça, ça l’a rendue très très intelligente ! Maintenant elle a Twitter, c’est plus sympa pour lire et surtout d’un plus grand apport intellectuel. Elle dit qu’elle reçoit des livres à critiquer et qu’elle les renvoie à des prisons pour femmes. C’est qu’elle fait aussi de l’humanitaire la princesse et qu’elle s’en vante !
            Elle menace François d’écrire un livre. François répond : « Non, on fera un communiqué. » Mais pas Valérie rétorque : « J’suis pas d’accord d’abord ! T’as pas le droit de faire ça sans mon consentement. » Ca y est, Valérie est dans sa phase « Vendetta », puisque tout est fini entre eux… Et puis elle recommence avec sa sempiternelle musique humanitaire. Elle dit qu’elle se séparera de François juste avant de partir en Inde parce qu’elle s’est engagée auprès d'Action contre la faim. Et elle s’en vante encore ! « Depuis des jours tout le monde tente de me faire renoncer à ce voyage. Le Président en tête. » Il lui reste trois jours en tant que première dame parce qu’après elle dégage illico de l’Elysée. Des amis viennent pour dîner avec elle pendant qu’elle ruminera une vengeance pitoyable et désastreuse pour François. Elle annonce à tout le monde qu’elle se sépare et tout ce beau monde la pleure mais en réalité, entre leurs larmes, ils pensent : « Casse toi, pauv’ conne. »
            Le 25 janvier 2014, c’est la fin. C’est sa mise à mort élyséenne qui est prononcée. « Valou Trierweiler, c’est plus ma chérie d’amour, c’est Julie maintenant » Voilà à peut près le communiqué que passe François à l’AFP. Pour Valérie, ce sont des « coups de poignard », rien que ça. François veut qu'ils se quittent en bons termes mais la presque-ex-princesse ne se laisse pas faire. « Lâche-moi, empoté. » Malgré sa carapace, son cœur tout mou, lui, il pleure toutes les larmes de son corps.  « Ouin, Ouin, Ouin » lâche Valou. François lui envoie des coups de couteau par SMS. Pour Valou, c’est un bourreau qui remonte et redescend une guillotine bien huilée. Sa vengeance sera terrible.
            De retour dans son minable appartement, son téléphone mobile abonde de messages médiatiques. Elle se regarde un film, - Elle s’appelait Sarah -, pour ne pas y penser et s’évader de la réalité douloureuse qui la ronge. Le lendemain, elle se casse en Inde.
 
Chapitre 5 : Comment j’en suis arrivée là déjà ? Et la sacrée affaire du tweet…

 
            C’est depuis octobre 2012 que Valou avait des soupçons. Elle déménageait à l’époque et son chéri avait un repas avec sa Julie-la-rivale. Elle raconte toute l’histoire, du bla bla en somme. Cette rumeur s’estompe et puis plus rien. Mais ça revient. Valou en devient parano, elle voit Gayet partout, elle sent Gayet partout, elle respire la présence de Gayet. Elle en devient limite gaga de Gayet mais elle n’est pas assise dans le fan club de Gayet. Mais Gayet promet à Valou de dire à tout le monde qu’il n’y à rien avec son prince charmant. Pas de problème. Ouf ! Valou est rassurée !
            Mais bon ça r’commence. Elle dit à François :
« Jure moi sur la tête de mon fils que c’est faux et je ne t’en parle plus. » Après elle raconte combien elle a été isolée dans l’Elysée, c’était une vraie prison. Nia Nia Nia… « C’est barbant l’Elysée. Je suis seule, au secours. » A Noël 2012, Valou a fait venir des handicapés et des enfants défavorisés. Si c’est pas mignon pendant qu’elle se fait du fric sur leur dos avec son livre minable ! Ben devant eux, elle décide de porter une « robe longue Dior ». Mais oui, madame ne se refuse rien même si elle est soit disant prêtée. Alors après elle se fait faire belle par deux maquilleurs puis après c’est une séance de photo. Très très altruiste la Valou. Mais bon François et pas là… Ca le fait moyen. Mais bon, elle s’occupe, y’a pleins de gamins tristes et moches avec lesquels elle va faire son devoir de Miss Humanitaire. Et y’a même Matt Pokora et là « l’ambiance se déchaîne ». Vive l’Elysée ! François arrive, ouah. Il a un choc le pauvre : « Tu es magnifique, on dirait une reine » Valou pense que c’est une parole hypocrite. Après elle rend hommage à une famille qui a perdu leur père en Afghanistan. Bon, quel est rapport avec la vengeance ? Aucun ! Elle fait du blabla, elle comble les trous. Dans le même instant, elle rencontre Merkel. Bon. Passons. Après, elle raconte que d’avoir été seule toute la soirée durant dans son appartement et que personne ne soit venu lui faire un coucou « relève de la non-assistance à personne en danger »
            C’est qu’elle est coriace la Valou, elle peut pas rester seule cinq minutes sans que son gentil prince charmant soit là et elle se met à chialer comme une gamine abandonnée, méprisée, paria de la société. C’est que la situation dans laquelle elle est, ça va pas… Trop d’indifférence du côté de François dans leur amour... Valou est toute seule, toute seule la pauvre.

 
Chapitre 6 : Encore plus loin dans mon passé d’horreur.
 
            Alors elle revient encore plus en arrière et elle aborde Ségo, cette rivale qu’elle a fini par abattre déjà et avec qui François a quatre beaux enfants grassouillets. Là, Valou est sans doute inspirée, mais elle se lance et parle comme un livre d’Histoire (avec un grand H siouplé). Elle critique son mari qui est un qu’un hypocrite, un méchant. C’est la soirée électorale où Falorni de la Rochelle et Ségo de la Rochelle se battent en duel pour avoir un même poste. François appelle Falorni et lui dit : « Dégage de là, laisse Ségo gagner le poste. » Falorni dit non. François est d’accord. Tout le monde renie Valou pendant ce temps. Elle se sent illégitime. En plus François lui donne un « coup de poignard » encore, car l’AFP a publié « François Hollande apporte son soutien à Ségogo ». Valou pense tout de suite : « Oh le fat ! Oh le sagouin ! Il a donné ses vœux à ma rivale. » Ca a pour effet de la rendre aussi molle qu’un escargot. François lui a menti. Oh là là ! Ben du coup, la Valou elle va soutenir Falorni et là elle se met « à la rédaction des 139 signes » et publie.
            C’est que, en tant que journaliste de
Paris-Match, elle connait parfaitement Twitter. Vous comprenez. Là, elle préfère ne pas sentir la presse mentale médiatique qui va l’oppresser. Valou vient de contrer le Président de la République. Rébellion ! Mutinerie dans le camp Hollande ! Et les conséquences sont là, il va y avoir du grabuge ! Quel tweet ! Mais bon, la mise est sauvée. Le PS est sain et sauf ! Aucune conséquence finalement. Par contre la presse la juge coupable de la défaite de Ségo. Valérie n’en peut plus, tout ça l’abât. C’est trop dur de supporter tout ça pour la grande fille. Bien trop dur. Néanmoins, elle a du soutien, pour certains, elle est un « symbole d’indépendance dans les banlieues » Ouah ! L’auto-satisfaction quoi ! Madame a les chevilles qui enflent !
            Oh là là, elle se rappelle encore son joyeux-triste passé où elle diluait le temps avec ses fils, les mercredis après-midi, toute seule finalement. Elle leur faisait des crèpes. C'était passionnant. On dirait un fil de conversation Facebook : « J’aimais tondre et jardiner. J’attendais le retour du printemps et du lilas ». Mais Valou n’était qu’une illégitime qui n’était pas faite pour être à côté de François. Elle parle sans arrêt de la relation entre François et Ségo, elle n’est qu’une maîtresse pour lui. Rien de plus. C’est triste pour elle. Elle voudrait qu’on l’enterre vivante pour qu’elle souffre encore plus.
 
Chapitre 7 : Retour au présent.
 
            Valou va voter pour les municipales, elle rentre chez elle à L’Isle-Adam. Pleins de souvenirs lui apparaissent devant la tronche. François l’a tellement aimée, elle a tout quitté pour lui et lui la jette comme un « mouchoir usagé ». C’est dégueulasse. Bon après, elle parle de sa vie avant tout ce bordel. C’est pas intéressant, je vous passe les détails. Elle parle de sa rencontre avec Hollande, c’est vraiment une amourette mais une très longue amourette qui finit par éclater aux yeux de Ségo. Elle explique aussi que son avenir professionnel elle le doit à François Mitterand qui l’a guidée vers le journalisme.
            Après son flashback, elle est réveillée par un bouquet de fleurs que le groom de Françounet lui porte. Ca faisait neuf ans qu’ils s’étaient fait un bisou à Limoges. Oh ! C’est tout mignon. Mais Valou s’en fiche, maintenant c’est Julie qui est dans la vie de son Françounet hypocrite et menteur. Pour les lecteurs, elle raconte « le bisou de Limoges ». C’est un jour que Valou le suivait en tant que journaliste qu’elle a appris que François l’aimait comme un fou et bon, sur le coup, quand ils se quittent pour reprendre leurs chemins respectifs, ils se font un bisou. C’est mignon tout plein.

 
Chapitre 8 : Le 6 mai et après, c’était comment ?
 
            Valou poursuit son activité journalistique, elle avance dans la vie. Là, elle est à Port-au-Prince, on est le 6 mai 2014, deux ans que son ex-Françounet a gagné les élections. Elle enquête sur le secours populaire. Les haïtiens sont sens dessus dessous, elle s’en inquiète. François lui fait quand même des cadeaux, des fleurs, il veut reprendre sa vie avec elle. Valou est pas trop d’accord après ce qu’il lui a fait. C’est trop dur pour l’instant, c’est pas encore le moment. Et puis Valou a « retrouvé sa liberté » et ça lui plaît. Elle chouine encore. Elle pleure de ce que François lui a fait.
            Elle va voir les haïtiens et se rend compte que ses peines de cœurs sont des monceaux d’immondices à côté de la misère des haïtiens qui végètent dans une pauvreté constante. Elle se remémore le 6 mai 2012 et l’annonce des résultats. Ça été épouvantable pour elle, François n’a pas arrêté de la rembarrer comme une moins que rien même si elle a été le centre d’attentions de François, exposée au public. Elle dévoile tous les dessous de sa campagne. Le lecteur apprend tout. Il est anxieux le François, jamais confiant et ça l’empoisonne, ça la rend folle de le voir comme ça. C’est quelle serait pas un peu hypocondriaque Valou ? Mais François a le malheur de faire la bise à Ségo, sa rivale, le soir de l’élection présidentielle. Ca met en furie Valou. Ca, elle ne l’accepte pas. Jamais ! Elle aime son prince charmant mais il est happé par le succès des élections.
            Aïe. Valou ne sait rien contrôler dans cette situation.
« Lui qui m’a tant voulue, attendue pendant tant d’années, le voilà Président, et il n’est plus le même homme. » Valérie devient première dame de France. « Hé oui Ségo, je suis la première. » Elle vit mal toute la campagne présidentielle Trop de flashs qui la fatigue. Trop de stress qui lui bloque la nuque et la rend chèvre. François devient faux à ce moment-là. Il est mystérieux, pas cool, pleins de mensonges. Il oublie Valou. Il la met de côté pour ses affaires.
            Elle parle de la passation de pouvoir entre les deux présidents. C’est passionnant. Pendant qu’elle choisit ses tenues, François prend dix décisions capitales toutes les demi-heures. Le lendemain, Valou et François se font pomponner pour la journée de la passation de pouvoir. Carla B. lui dit : « J’ai peur que sans la politique, mon mari perde le sens de sa vie. » alors Valou peut pas s’empêcher de se remémorer ses instants passé auprès de Nico. Bref, le flashback se termine et Hollande expulse du Palais de l’Elysée la famille Sarkozy à coup de pieds bien placés. Il va recevoir sa distinction honorifique et être officiellement investi alors chut ! Valou reste en retrait et le regarde. Elle est quand même pas peu fière de voir son mari dans tout cet écrin de richesse qui lui tombe dessus comme ça parce que le peuple l’a voulu.
            Une fois investi, bain de foule sur les champs Elysées avec sa « Citoën DS5 hybride au toit ouvrant, fabriquée pour cette occasion » (placement de produit), attention ! Ca ne rigole pas mais pendant ce temps il flotte. Retour maison, Valou a invité les anciens ministres de gauche pour fêter l’évènement en famille politique. Valou explique comment s’est formé le gouvernement. Comment tout s’est déroulé après le 6 mai 2012 en somme.
 
Chapitre 9 : Je vais me moquer de lui.
 
            Valou commence ce nouveau chapitre en se moquant de son ex-mari qui « redevient la risée générale comme il l’était quatre ans plus tôt » à la vue du sondage de mai 2014 le portant à 3% sur les souhaits de candidature en 2017.  Et puis paf ! Flashback. Retour en novembre 2010. Elle perd pas la mémoire Valou. Elle raconte que pour se motiver, François n’arrête pas de se dire « Je suis le meilleur ». C’est dans cet état d’esprit que Valou l’embobine pour qu’il puisse devenir Président. Elle raconte tout leur petit ménage durant « les deux années […] les plus belles de notre vie ». Durant cette période, François est pimpant, l’homme parfait. Il fait rigoler Valou. Elle n’arrête pas de rire à ses boutades et à ses pitreries. Ils partent en vacances partout en Europe.
            Valou en fait des caisses et lui dit qu’il a des attitudes de riche. Il trouve que La Durée et Le Régent, c’est pas trop cher, c’est même très abordable tandis que Valou le mène dans des Lidl et des Aldi Marché pour qu’il se rende compte.
            Retour au présent, François est vraiment retombé bas et Valou s’en félicite. Dans la rue les gens la reconnaissent et elle confie dans son livre que tout le monde compatis à son malheur mais elle ne dit rien sur ceux qui lui crachent dessus. Enième flashback où elle raconte les premiers flirts avec François. De sa séparation avec Ségo, elle redécouvre le même scénario avec elle. François ne fait que mentir, il est dans le non-dit, dans le double discours, il est faux et timide. Ce n’est qu’un tissu de mensonges ! Leur vie n’est que mensonges.
 
Chapitre 10 : Avant il me détestait, maintenant il me harcèle de SMS.
 
            François n’arrête pas de lui faire vibrer son téléphone à la Valou par des SMS en pagaille qui sont des copiés-collés des précédents. « Je t’aime, reviens avec moi », « Je ne pense qu’à toi », « Tu es ma Muse, reviens à l’Elysée ma chérie. », « Julie c’est une nouille en fait, reviens Valou. », des textos dans ce genre vous voyez ? Il se démène le François pour elle. De la même façon avec laquelle il l’avait perdu des kilos pour son élection. Quel homme de courage ! Mais dès qu’il s’agit de parler, il fait des sophismes !
            Elle raconte encore, dans un flashback maladif, que durant sa campagne, il a été un autre homme. Un peu lourd et encore pleins de mensonges. Elle n’aime pas du tout ça Valou. Elle n’aime pas non plus quand sa vie privée change et que l’on retient son François pour la vie publique. Il préfère les journalistes et les bains de foule. Valou elle n’est bonne qu’en potiche, les yeux fermés, les oreilles bouchées, la bouche close. Elle raconte comment François et elle ont vécu l’affaire DSK, ils sont informés de tout. Elle l’aide quand même François qui lui demande « de lui imprimer de nouvelles notes qui arrivent sur sa boîte mail, car il ne sait pas le faire tout seul ». Il se prépare à discourir au Bourget. Valou lui donne des conseils et fait presque tout son boulot mais elle est contente. Et lui aussi. Les journalistes sont des méchants qui mettent en péril leur couple, ils disent n’importe quoi, ils déforment tout, ils sont incontrôlables. Valou aurait envie de les gifler à tout bout de champ. Ca énerve François que Valou soit la cible des journalistes plutôt que lui au final. Il s’énerve pour un rien. Il est méprisant.
            Après, elle écrit qu’on lui a dit : « Sans toi, Hollande n’aurait jamais été élu. » Elle s’auto-félicite de cette remarque mais elle voit aussi qu’elle est le faire-valoir de Hollande et qu’elle n’est rien du tout. Vraiment rien. Françounet lui dit : « C’est clair, tu n’y es pour rien, tu es vraiment la dernière qui a pu me faire accéder au trône. » Valou voudrait aussi lui donner une gifle.
 
Chapitre 11 : Il n’aime pas les riches et je suis seule quand je voyage à l’étranger.
 
            Elle raconte qu’un jour, François a dit qu’une partie de sa famille était horriblement moche et qu’il ne pouvait pas la regarder en face. Elle dit que François n’est qu’un dégueulasse qui n’a jamais invité son frère ou son père à l’Elysée. Il est tout seul, tout seul dans sa tour d’ivoire. « Il s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le Président n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche, dit en privé « les sans-dents », très fier de son trait d’humour. » Voilà, vous connaissez la phrase qui a cassé le Président et qui fait un tsunami médiatique, sa force est supérieure à toute l’échelle de Ritcher. Les Massonneau sont vengés (la famille de Valou que François avait trouvé « pas jojo »). Merci Valou de les avoir vengés ! Valou n’arrête pas de dire qu’elle vient d’un pays de pauvreté et de misère lamentables et que François fait le riche en pays de désolation. Ca ne va pas là !
            Ensuite elle raconte son voyage aux pays des ricains. Michelle Obama la reçoit, Valou la compare à un cygne tellement elle est grande de partout mais fine quand même. Elle décrit toute sa journée. Elle voit pas François, elle est séparée de lui car elle doit rester avec d’autres pimbêches, enfin je veux dire, d’autres premières dames, et cela toute la journée pour faire la dinette et servir le thé.
            A son retour, on la surnomme le « rottweiler » d’Hollande. On écrit des livres sur elle et sur sa vie. Tout est déformé. Une femme qui l’a interviewée aux USA sort La Frondeuse et un autre, parfait inconnu de Le Monde sort La Favorite. François s’en fiche : « C’est ton problème Valou, pas le mien. Fais pas ta fillette. »
            Ensuite elle raconte son voyage au Mali parce qu’elle s’est liée à la première dame malienne. Elle va voir des écoles sans mobilier, des hôpitaux où des bébés mal en points sont entassés.
 
Chapitre 12 : « Lâche-moi François »

                François continue de l’agacer avec de zolis SMS. Mais elle résiste : « Chaque jour je tiens bon en me citant cette magnifique phrase de Tahar Ben Jelloun que je connais par cœur : « Le silence de l’être aimé est un crime tranquille. » »  Quelle culture Valou ! Quelle audace aussi de citer un auteur littéraire, toi qui ne cite que Closer, Voici et Paris Match normalement ! François tente par tous les moyens de recontacter sa chérie : par Léonard Trierweiler, par des amis, tous les gens qui se rattachent à madame. Valou fuit les kiosques parqu’ils lui font peur avec leurs nouvelles sur l’Elysée. Elle préfère rester dans sa bulle, la grande fille. Elle retombe quand même dans la nostalgie des bons moments passés avec Françounet. Finalement, elle craque, elle répond à Françounet à ses SMS passionnés et romanesques mais elle réponds : « NON ! C’est fini, lâche-moi François. »
            On lui propose de faire un nouveau voyage au club Med au Nigéria, tous frais payés par Paris-Match. Elle s’y rendra. Elle raconte sa vie humanitaire pendant et avant sa période « première dame ». Elle rend heureuse une fille handicapée du 13ème, elle soutient un jeune amputé et un adulte amputé également après une électrocution. Ce dernier réalise maintenant des exploits qui lui rapportent de l'argent et a été déjà décoré par Nicolas Sarkozy. François fait de même et dit à Valou : « Je n’aime pas les handicapés qui font commerce de leur handicap. » Valou déclare qu’en politique, elle n’a fait que des mauvaises rencontres. Que c’était un milieu de méchants, à part le personnel de l’Elysée bien sûr.
 
Chapitre 13 : François, lui, fait la collection des scandales.
 
            Ses premières vacances au Fort de Brégançon se passent mal. On l’accuse d’avoir acheté du mobilier de luxe, bien plus cher que Château d’Ax. Elle est outrée. François est d’accord avec ce ragot, même si d’après Valou, il est faux. Elle a néanmoins pris une « vingtaine de livres en prévision de [sa] chronique pour la rentrée littéraire » car Valou, même en vacances, elle travaille. Quand Valou veut sortir, y’a des journalistes dans ses pattes, elle leur dit de partir tandis que François, derrière elle, leur dit de rester. C’est à qui aura le dernier mot. Ça sera les dernières vacances de la première dame. Elle amènera, l’année suivante, ses enfants en Grèce avec des billets low-cost dans un hôtel bas de gamme.
            François craint les sondages, surtout quand ils sont mauvais, ça l’irrite. Valou, au début bien sûr, essaye de le rassurer, de le motiver, mais ça ne fait que l’irriter. Peine perdue… François est en manque de bains de foule, d’enthousiasme, de meetings. Il est président mais il aime qu’on l’acclame sans arrêt. Valou et Aquilino Morelle sont en froid, un de ces froids polaires qui emprisonnent les mammouths dans la glace pour des millénaires. En janvier 2014, Morelle se frotte les mains que Valou ne soit plus rien. Mais Valou a aussi gagné puisque lui aussi a été viré de l’Elysée.
            Elle nous raconte aussi comme elle a eu du flair pour l’affaire Cahuzac. François est stupéfait de son flair. Comment avait-elle su ? Très forte la Valou, une vraie Sherlock Holmes, François n’est même pas aussi intelligent que Watson. Françounet propose de changer le gouvernement après tout ça.
 
Chapitre 14 : Ma myriade de combats humanitaires
 
            Valérie va fêter les soixante-dix ans du Secours Populaire. Ça remonte à un jour où elle s’est aperçue qu’elle croulait sous les cadeaux quand elle était première dame. Elle les a tous donnés au Secours Populaire car pas assez pompeux pour son teint parfait. Il lui a même fallu les donner elle-même aux pauvres. C’était éreintant et pas super pour son image de princesse.
        Elle dit que les enfants du Secours Populaire sont une grande partie de sa vie. Les meilleurs sorties ont été avec eux pendant que le Président travaillait dur dans son bureau sombre. Elle mène aussi des combats en République Démocratique du Congo pour dénoncer les femmes violées. François s’en contrefiche, Valou nous dit que « son indifférence, une fois de plus, me glace. » Elle tente de sauver un gamin malien qui va mourir parce qu’il a une complication au cœur mais c’est un échec. Sur Twitter, une femme l’interpèle, elle l’appelle mais elle n’arrive pas à instaurer un dialogue. Finalement, elle découvre que c’est une jeune professeure qui veut se donner la mort. Elle réussit à la sauver. C’est une victoire pour Valérie-wonderwoman. Mais le monde de la politique est ingrat, Françounet ne sait pas ce qu’elle fait, les juges n’arrêtent pas de dire qu’elle détourne les fonds publics. Mal aimée la Valou.
            « J’ai reçu comme un coup de poignard les quelques secondes volées lors d’un déplacement du Président à Dijon, en mars 2013 ». Le revoilà son « coup de poignard » tant aimé. Bon, cette fois, c’est François qui va à la rencontre des gens pour remonter sa côte de popularité. Peine perdue encore, une petite vieille dans la rue l’aborde même : « Ne vous mariez pas avec Valérie, nous, on ne l’aime pas. » Ca… C’est dit ! François rit même au nez de la vieille femme, jugeant la blague très bonne. Valérie est ravie de l’apprendre et de voir la réaction de Françounet-menteur.
            Après elle parle de l’affaire Léonarda. Tiens, encore un scandale ! Elle prend part à la polémique et donne son avis. Françounet-menteur-méchant-et-égoïste s’enflamme mais ne fait rien, comme à son habitude. En mai 2013, il est trop méchant, elle reste cloîtrée dans son appartement rue Cauchy et ne veut pas que son mari franchisse la porte. C’est là qu’il va voir Gayet pour passer le temps. Mais Valou lui manque, il se rattache à tout ce qu’elle fait, il redevient attentionné. Il sait tout d’elle à nouveau. Mais Valou n’est pas une femme facile, elle ne se laissera pas faire. « [Elle] ne se taira plus. »
 
Chapitre 15 : Nelson Mandela est mort et fin du roman.
 
            Quand Nelson Mandela meurt, Valérie veut aller l’accompagner aux obsèques. Il sort sa fameuse phrase phare : « Je ne vois pas ce que tu viendrais y faire. » (sous-entendu : Je veux pas que tu viennes, y’aura Julie avec moi). Françounet rigole avec Sarkozy, lui aussi venu pour l’évènement. Valou trouve ça franchement dégueulasse, malsain même, honteux de faire ça à des obsèques d’un très grand homme.
            Maintenant, Françounet est encore irrité du fait que Valou peut refaire sa vie avec n’importe quel homme. Ça l’agace, alors il continue ses jérémiades à coups de textos. Finalement il ose lui envoyer : « Tout est fini entre nous. » Valérie est ravie.
            Elle assure que François raffole par-dessus tout des journalistes. Il adore les caméras, les micros, dire des blagues et des formules parfaitement orchestrées dans sa caboche, pire qu’avec Sarkozy. « Miroir, mon beau miroir » doit-il se répéter.
            Fin du roman, épilogue, nous sommes au début de l’été, François continue tant bien que mal à la harceler. Elle fait le point sur sa vie avec François pendant ses vingt mois. Elle dit qu’elle a su l’ouvrir, qu’elle s’est exprimée au moins. Elle dit que même si elle n’avait rien fait, on lui aurait reproché quelque chose autant que si elle avait tout fait. Elle dit qu’elle a donné tous les pompeux cadeaux qu’on lui avait fait : « Trop somptueux pour la petite fille de la ZUP nord. » Elle dit qu’elle continuera à mener ses exploits humanitaires, qu’elle va continuer à bouger. Françounet aurait préféré, selon elle, une image, un chien qui le suit – ou pas – mais surtout qui se taise.
Un jour que François est sur un lit d’hôpital, il confie à Valou qu’il a souffert de faire de la politique avec Ségo. Mais Françounet-méchant-menteur-égoïste a été particulièrement cruel avec elle. C’en est fini. Elle en a vécu des beaux et des mauvais jours. Mais il est temps que Valou prenne un nouveau départ vers un nouveau royaume et qu’elle laisse son prince charmant à ses chimères.
            « Tout ce que j’écris dans ce livre est vrai » jure-t-elle à la fin du livre. Ecrire a été une thérapie pour elle. A la fin, elle nous fait limite pleurer, ça sent le copié-collé des grandes tragédies avant la mort du héros : « Merci pour ce moment, merci pour cet amour fou, merci pour ce voyage à l’Elysée. » Bouhouhou… Chouinons tous ensemble sur le livre de Valou. Elle lui lance encore le défi de répondre au livre… comme quoi l’histoire n’est pas tout à fait finie. Il faudrait presque en faire un film.

Mis à jour le 18/10/2014.

RETOUR AU SITE