LIVRE-EVENEMENT-VENDETTA
- ou -
Comment faire de l'argent sur des affaires privées.
- ou -
Comment rendre riche une petite maison d'édition parisienne.
Nous l'avons lu pour VOUS parce qu'il ne vaut mieux pas le lire...
Pour cette expérience littéraire riche en émotions et en
rebondissements, nous avons tenu à nous mettre au niveau d'écriture de
Valérie Trierweiler.
EN FAIT le livre aurait pu avoir d’autres titres : Potiche, Chagrin d’amour, Vengeance d’une femme en colère, Ma vie auprès de François Hollande,
L’Illégitime, Trahison, Je ne suis qu’une minable.
C’est quoi ce livre qui fait tant jazzer en ce moment ? Ah oui, un petit
volume de
320 pages que même des libraires veulent pas vendre (mouvement "Non Merci pour ce moment") mais qui s’arrache
dans les
librairies friquées et les grandes surfaces vides de littérature.
C’est
notre
Valou nationale qui fait rire la France. C’est cette femme qui nous
fait son
spectacle de guignol devant ses compatriotes et à l’international. On
en
parle
partout, en Espagne, en Italie, aux Etats Unis de l’Amérique. Parce que
depuis
qu’elle est plus à l’Elysée, Madame s’ennuie, et oui, faut qu’elle
s’occupe.
Alors elle
écrit un livre. Bon jusque-là, ça va. Mais bon après ça dérape parce
que bon,
le livre qu’elle écrit, c’est comme souffler sur un château de cartes.
Le
château de cartes ? C’est ce gouvernement qui n’est pas trop
stable mais
qui survit malgré tout. Celle qui souffle ? Mais c’est Valou,
mesdames et
messieurs. Allez fait ton cirque Valérie, lance-nous ton pavé dans la
mare, même si c’est un torchon people que tout le monde s’arrache.
C’est pitoyable Valérie, tu te rends compte ?
Héritière
de 68 qui peut pas se taire en certaines circonstances… Alors ça
critique, ça
chouine, ça
pleurniche dans un livre.
Pour faire court...
ALORS C'EST L'HISTOIRE de Valérie, une grande fille qui a eu le malheur de perdre
son chéri
parce qu’il en aimait une autre.
Un coup
classique vous me direz où la Princesse qui croyait aux contes de fées
a
découvert que son prince charmant couche avec une comédienne
itinérante. Alors
elle décide d’écrire son livre parce que tout le monde doit savoir que
le gars
est un salaud et qu'il mérite bien que l’on touche un mot aux français de sa
vie
privée, même si c’est un président de la République française. Elle
s’en fiche,
c’est sa
vengeance, elle ne peut être que contente. C’est qu’elle se
croit plus
forte que tout le monde la grande fille. Alors elle s’exprime en
écrivant des
mots pour faire croire que c’est tout intelligent de casser l’image
présidentielle et d’affaiblir la République.
Elle déguise ça sous forme
de
livre parce que dans un magazine people ça n’aurait pas été trop bien.
Après,
la grande fille, elle est maligne parce qu’elle donne son livre à une
petite
maison d’édition tout à fait inconnue qui va faire imprimer son livre
en
Allemagne, histoire que personne ne sache que la grande fille a écrit
un livre
qui va faire chauffer les rotatives off-set et les esprits. Et là, un
beau
mardi, elle dit : « Mon livre sort, je casse du sucre sur
tout
l’Elysée et surtout sur François, je suis la vraie commère de l’Elysée, y’a pleins d’anecdotes
et y’a ma
vie aussi, je pleure, je ris, je raconte ma vie passionnante entre mes
séances
de maquillage quotidien et mon vilain ex-mari méchant et démoniaque,
mais y’a
rien de people, je dirais même que c’est de la grande littérature, je
suis une
génie, alors lisez-moi. »
Deux jours après, son livre sort en
librairie.
C’est "Les arènes", - sa maison chérie d’édition -, dirigée par Laurent Beccara, qui s’en frotte les
doigts
puisque l’argent coule à flot en quelques heures. Mais en deux jours,
tout vendu,
plus de stock ! Allez on va faire réimprimer, disons, cinq cent
mille
exemplaires pour noyer toutes les librairies, les grandes surfaces et
les
magasins « culturels ».
Et c’est là que Valérie touche le
jackpot : elle a causé le naufrage d’une république déjà mal en
point et
en plus elle gagne du fric en dévoilant sa vie privée avec l’homme
numéro un de
la nation. C’est qu’elle gagne toute sa vie par procuration, la grande
fille,
ça aide d’être journaliste. Et oui, Valérie est fière de sa belle
stratégie
marketing ruminée pendant deux ans, dans le cocon douillet de l’Elysée,
le
stylo bille à la main, et la main dictée par un autre qui s’appelle
Laurent
Binet.

Les citations en gras sont les exactes citations du livre.
Chapitre
1 : Ca sent le
roussi pour moi.
Au début du
livre c’est qu’une rumeur toute douce que même François ne veut pas
commenter.
Mais la pauvre s’ennuie à l’Elysée, alors elle commence à se demander
si la
rumeur est vraie ou fausse. Entre deux plats que le cuisinier
« Fred » lui donne, elle cogite. Elle pense à l’anniversaire
de la
crèche de l’Elysée, une bien belle organisation
bourgeoise-parisienne-élyséenne
qui lui tient à cœur parce qu’elle va bientôt avoir trente ans et
qu’elle a
accueilli plein d’enfants des rois et reines de France de la Vème
république.
En bonne journaliste, elle décide de commencer son enquête. Rien ne
vaut les
relations huppées que l’on peut avoir dans le monde parisien : « Mon ami journaliste est allé
« à la pèche aux infos » et me confirme la sortie de Closer avec en une la photo de François,
en bas de chez Julie Gayet. »
Oh ! la vilaine info, ça la
bouleverse Valérie, c’est pas bon pour elle. Elle commence à s’inquiéter
gravement :
Où vais-je manger mes bons petits plats si je ne suis plus à
l’Elysée ? Où
vais-je dormir et aurais-je encore mon lit en or et mes coussins
en
cachemire si on me vire de l’Elysée ? Il faut absolument que Julie
Gayet
sorte de sa vie. Valérie a deux téléphones : un pro et l’autre privé
pour
pas confondre la vie privée et publique, c’est important, tu vois même
si, bon,
après j’écris un livre qui associe les deux et qui va faire pleuvoir
sur la
France une pluie torrentielle de discorde.
Chapitre
2 : La trahison
et ma chute à l’état de mollusque royal.
Bon, la
rumeur est de plus en plus forte. Il faut que François lui dise si
c’est vrai
ou non. Il faut pas qu’il mente. Ça suffit maintenant, il faut plus se
voiler
la face François. François lui déballe tout au visage et cela a pour
effet
immédiat de rendre Valérie complètement « shootée »
(un grand mot de la langue
française employé à maintes reprises par Victor
Hugo lui-même dans ses poésies). Elle reste calme la grande fille. Elle
prévient
ses proches : « Je suis enfermée à l’Elysée avec un gars qui
me
trompe avec une actrice, sortez-moi de là. » Personne ne viendra,
l’Elysée
est surveillée vingt-quatre vingt-quatre. Elle se réfugie sur son
téléphone
mobile pour rester en contact dans cette tornade médiatique dont elle
est la
cible, la pauvre.
François, - le
salaud -, la rejoint pour lui dire « Comment allons-nous
faire ? » En gros
elle lui répond : « Mais c’est ton
problème François, je ne fais que le subir, tue-moi qu’on en
finisse. » La
première dame a été bousculée dans sa petite vie de princesse. François
continue à dormir dans le lit conjugal malgré ça. Mais un matin c’en
est trop,
Valou, dans une frénésie incontrôlée, elle va dans la salle de bain
prendre des
médocs qu’elle ne devait pas prendre. François l’en empêche, son image
politique est en jeu avec cette andouille. « Il
tente de m’arracher le sac qui se déchire. Des pilules… [Gna Gna Gna]
» (la citation a été maintes et maintes fois citée dans la presse pas
besoin
que je vous la ressorte encore). Mais bon, ça n’empêche pas à la
princesse
d’avaler quelques somnifères parce qu’elle ne veut pas souffrir de la
pression
médiatique dont elle est la cible.
Chapitre
3 : Ma séance de
pleurnicheries et de lamentations quotidiennes et ma très lente
convalescence.
Ca va plus
bien, elle est sous surveillance médicale. Il y a toute l’équipe
élyséenne de la
santé à ses trousses, mais elle peut rien faire, elle est trop faible
psychologiquement et physiquement alors elle dort. Une fois, elle
prévient un
journaliste : « Je suis dans un lit d’hôpital parce que
François ma
brisé le cœur, faites savoir ça à tout le monde pour que l’on ait pitié
de moi
et que l’on me donne des bisous tout plein. » François lui parle
plus.
C’est exclu qu’ils se voient. Son amie Brigitte « fait le lien avec l’Elysée. » Mais Valérie est encore
assez forte pour être publiquement capable d’assurer ses devoirs, il
faut
qu’elle aille à Tulle pour être mise en avant, pour qu’on voit sa sale
tête aux
vœux de Tulle puisqu’on est en janvier 2014.
Alors elle se remémore sa
vie
passée et ses moments de joie : « Le bonheur que j’avais à
vibrer avec
lui lors de ces moments si particuliers ». Oh ! Quelle belle
vie que
je vais mettre en pièce dans un livre… Malgré ses faiblesses, elle veut
y aller
seule en voiture. « Capable
de
conduire durant cinq heures » Quelle prouesse pour une
princesse ! Mais ça ne marche pas, on l’a droguée aux somnifères
exprès
pour pas qu’elle se réveille la grande fille.
Bon. Elle va changer
d’endroit
pour sa convalescence, « pavillon
de la Lanterne, l’ancienne résidence de Matignon ». La princesse passe
alors d’un hôpital de luxe à une résidence officielle de luxe. Pas mal
pour une
journaliste qui feint d’être malade ! Mais faut qu’elle se cache
des
paparazzis et de ses ordures de magazines people. Elle déclare
alors : « Je ne suis
qu’une ombre ». Elle
rencontre alors des gens très bien qui, eux, non jamais trahi personne.
Ouf ! Valérie est saine et sauve avec eux, même complètement
déglinguée
par cet empoté de François.
On la prend
en photo dans son jardin et là, flashback, elle se rappelle avoir fait du
vélo
dans le parc de Versailles avec les gars de la sécurité même s'il pleuvait ou
qu’il
ventait. C’était passionnant. Elle fait une balade. Pas si malade que ça
la
pauvre grande fille trahie. Elle voit des paparazzis partout, elle
délire
complètement. Elle s’en amuse même parce qu’ils viennent tous les
matins pour
la photographier sur son vélo. Elle a des allures de star la première
dame
trahie. Elle leur dit que ça ne sert à
rien de la prendre en photo ici, c’est pas assez royal pour elle.
Elle
passe
son temps à rien faire la Valérie, elle s’ennuie en fait dans son petit
paradis
perdu dans une ville polluée. Elle reçoit des lettres de soutien. Son
fan club
est très important pour elle. Elle répond à des gens. Quelle vie de
princesse vraiment ! Devant toutes ses lettres, elle sent que
son
problème est insignifiant que d’autres ont eu pire qu’elle et qu’elle
devrait
se la fermer. Mais quand même, elle dit tout haut et fort quels sont
les
peoples politiques qui lui ont envoyé une lettre et ceux sur lesquels
elle
crache dessus avidement. « Ils sont méchants ceux qui m’ont pas
écrit, Bouhouhou »
(elle pleurniche).
Chapitre
4 : « Ma chérie, c’est fini. »
« C’est alors qu’il me parle de
séparation ». François lui
annonce qu’entre eux, c’est fini. Là, entre
deux canapés fleuris, cent-cinquante mille euros pièce. Ils dorment
séparément.
Valérie est dans l’angoisse totale, c’est le flou. Elle qui faisait des
rêves
d’avenir… Bon, alors son chéri-salaud part pour affaires politiques.
Elle lui
donne rendez-vous chez elle pour parler, il vient à l’heure. Elle parle
encore
de sa vie au passé. Elle dit qu’elle n’a plus de fric parce que son
salaire de Paris Match, c’est trop peu pour ses
trois mioches. Elle a abandonné Direct8 (D8) pour lui et c’est qu’un
salaud de
la laisser dans ce pétrin. Il lui avait dit : « Tu dois renoncer à la télé. » Puis elle fait sa
promo : « si j’étais restée, j’aurais pu faire
d’l’humanitaire
Françounet, tu vois, j’aurais pu avoir un sacré pognon, mais t’as pas
voulu ! Bouhouhou » (elle pleurniche). Elle dit après un truc trop
marrant : « L’argent
n’a jamais été mon
moteur » Je déclare que
c’est la phrase la plus hypocrite du livre.
Ensuite
elle fait genre de se justifier en disant : « J’ai vécue dans
une
famille pauvre, c’était difficile, on dépensait l’argent
doucement. » Du
genre de dire : avant j’étais la petite paysanne pas riche,
maintenant je
suis la grande princesse friquée qu’a besoin de personne pour qu’elle
vive. Pas
même du salaud qui l’a trahie. Elle a le droit de travailler Valérie,
alors
elle a gardé son emploi à Paris-Match,
le magazine people des parisiens et des riches et des pauvres. Valérie
adore
lire depuis toute petiote, c’est pour ça qu’elle sait faire des
critiques
constructives de romans et que pour elle, sa Madeleine de Proust, c’est
l’odeur
pestilentielle d’un livre de bibliothèque moult fois touché et ouvert et en
phase de décomposition. Elle dit qu’elle a toujours vécu dans les
livres. Qu’on
lui achetait des livres malgré l’argent qui manquait dans le compte en
banque
des parents. Qu’il n’y avait rien de plus beau qu’un livre et que tout
ça, ça
l’a rendue très très intelligente ! Maintenant elle a Twitter,
c’est plus
sympa pour lire et surtout d’un plus grand apport intellectuel. Elle
dit
qu’elle reçoit des livres à critiquer et qu’elle les renvoie à des
prisons pour
femmes. C’est qu’elle fait aussi de l’humanitaire la princesse et
qu’elle s’en
vante !
Elle menace
François d’écrire un livre. François répond : « Non, on fera
un communiqué. »
Mais pas Valérie rétorque : « J’suis pas d’accord
d’abord ! T’as
pas le droit de faire ça sans mon consentement. » Ca y est,
Valérie est
dans sa phase « Vendetta », puisque tout est fini entre eux…
Et puis
elle recommence avec sa sempiternelle musique humanitaire. Elle dit
qu’elle se
séparera de François juste avant de partir en Inde parce qu’elle s’est
engagée
auprès d'Action contre la faim. Et elle s’en vante encore ! « Depuis des jours tout le monde
tente
de me faire renoncer à ce voyage. Le Président en tête. » Il lui reste
trois jours en tant que première dame parce qu’après elle dégage illico
de
l’Elysée. Des amis viennent pour dîner avec elle pendant qu’elle
ruminera une
vengeance pitoyable et désastreuse pour François. Elle annonce à tout
le monde
qu’elle se sépare et tout ce beau monde la pleure mais en réalité,
entre leurs
larmes, ils pensent : « Casse toi, pauv’ conne. »
Le 25
janvier 2014, c’est la fin. C’est sa mise à mort élyséenne qui est
prononcée.
« Valou Trierweiler, c’est plus ma chérie d’amour, c’est Julie
maintenant » Voilà à peut près le communiqué que passe François à
l’AFP.
Pour Valérie, ce sont des « coups
de poignard », rien que
ça. François veut qu'ils se quittent en bons termes
mais la presque-ex-princesse ne se laisse pas faire.
« Lâche-moi,
empoté. » Malgré sa carapace, son cœur tout mou, lui, il pleure toutes
les larmes
de son corps. « Ouin, Ouin,
Ouin » lâche Valou. François lui envoie des coups de couteau par
SMS. Pour
Valou, c’est un bourreau qui remonte et redescend une guillotine bien
huilée. Sa
vengeance sera terrible.
De retour
dans son minable appartement, son téléphone mobile abonde de messages
médiatiques. Elle se regarde un film, - Elle
s’appelait Sarah -, pour ne pas y
penser et s’évader de la réalité douloureuse
qui la ronge. Le lendemain, elle se casse en Inde.
Chapitre
5 : Comment j’en suis arrivée là déjà ? Et la sacrée
affaire du
tweet…
C’est
depuis octobre 2012 que Valou avait des soupçons. Elle déménageait à
l’époque
et son chéri avait un repas avec sa Julie-la-rivale. Elle raconte toute
l’histoire, du bla bla en somme. Cette rumeur s’estompe et puis plus
rien. Mais
ça revient. Valou en devient parano, elle voit Gayet partout, elle sent
Gayet
partout, elle respire la présence de Gayet. Elle en devient limite gaga
de
Gayet mais elle n’est pas assise dans le fan club de Gayet. Mais Gayet
promet à
Valou de dire à tout le monde qu’il n’y à rien avec son prince
charmant. Pas de
problème. Ouf ! Valou est rassurée !
Mais bon ça r’commence.
Elle dit
à François : « Jure
moi sur la
tête de mon fils que c’est faux et je ne t’en parle plus. » Après elle
raconte combien elle a été isolée dans l’Elysée, c’était une vraie
prison. Nia
Nia Nia… « C’est barbant l’Elysée. Je suis seule, au
secours. » A
Noël 2012, Valou a fait venir des handicapés et des enfants
défavorisés. Si
c’est pas mignon pendant qu’elle se fait du fric sur leur dos avec
son
livre minable ! Ben devant eux, elle décide de porter une « robe longue Dior ». Mais oui, madame ne se refuse
rien même si elle est soit disant prêtée. Alors après elle se fait
faire belle par deux maquilleurs puis après c’est une séance de photo. Très
très altruiste la Valou. Mais bon François et pas là… Ca le fait moyen.
Mais bon,
elle s’occupe, y’a pleins de gamins tristes et moches avec lesquels
elle va
faire son devoir de Miss Humanitaire. Et y’a même Matt Pokora et là « l’ambiance se déchaîne ». Vive
l’Elysée ! François arrive, ouah. Il a un choc le pauvre : « Tu es magnifique, on dirait une
reine » Valou pense que
c’est une parole hypocrite. Après elle rend hommage à
une famille qui a perdu leur père en Afghanistan. Bon, quel est rapport
avec la
vengeance ? Aucun ! Elle fait du blabla, elle comble les
trous. Dans
le même instant, elle rencontre Merkel. Bon. Passons. Après, elle
raconte que
d’avoir été seule toute la soirée durant dans son appartement et que personne ne soit venu lui faire un coucou « relève de la non-assistance à
personne en danger »
C’est
qu’elle est coriace la Valou, elle peut pas
rester seule cinq minutes sans que son gentil prince charmant soit là
et elle
se met à chialer comme une gamine abandonnée, méprisée, paria de la
société.
C’est que la situation dans laquelle elle est, ça va pas… Trop
d’indifférence
du côté de François dans leur amour... Valou est toute seule, toute
seule la
pauvre.
Chapitre
6 : Encore plus loin dans mon passé
d’horreur.
Alors elle
revient encore plus en arrière et elle aborde Ségo, cette rivale
qu’elle a fini
par abattre déjà et avec qui François a quatre beaux enfants
grassouillets. Là,
Valou est sans doute inspirée, mais elle se lance et parle comme un
livre
d’Histoire (avec un grand H siouplé). Elle critique son mari qui est un
qu’un
hypocrite, un méchant. C’est la soirée électorale où Falorni de la
Rochelle et
Ségo de la Rochelle se battent en duel pour avoir un même poste.
François
appelle Falorni et lui dit : « Dégage de là, laisse Ségo
gagner le
poste. » Falorni dit non. François est d’accord. Tout le monde
renie Valou
pendant ce temps. Elle se sent illégitime. En plus François lui donne un
« coup de poignard » encore, car l’AFP a publié
« François
Hollande apporte son soutien à Ségogo ». Valou pense tout de
suite :
« Oh le fat ! Oh le sagouin ! Il a donné ses vœux à
ma
rivale. » Ca a pour effet de la rendre aussi molle qu’un escargot.
François
lui a menti. Oh là là ! Ben du coup, la Valou elle va soutenir
Falorni et
là elle se met « à la
rédaction des
139 signes » et publie.
C’est que, en
tant que journaliste de Paris-Match, elle connait parfaitement
Twitter. Vous comprenez. Là, elle préfère ne pas sentir la presse
mentale
médiatique qui va l’oppresser. Valou vient de contrer le Président de
la
République. Rébellion ! Mutinerie dans le camp Hollande ! Et
les
conséquences sont là, il va y avoir du grabuge ! Quel tweet !
Mais
bon, la mise est sauvée. Le PS est sain et sauf ! Aucune
conséquence
finalement. Par contre la presse la juge coupable de la défaite de
Ségo.
Valérie n’en peut plus, tout ça l’abât. C’est trop dur de supporter
tout ça
pour la grande fille. Bien trop dur. Néanmoins, elle a du soutien, pour
certains, elle est un « symbole
d’indépendance dans les banlieues » Ouah ! L’auto-satisfaction
quoi ! Madame a les chevilles qui enflent !
Oh là là,
elle se rappelle encore son joyeux-triste passé où elle diluait le temps avec ses fils, les
mercredis
après-midi, toute seule finalement. Elle leur faisait des crèpes.
C'était
passionnant. On dirait un fil de conversation Facebook : « J’aimais tondre et jardiner.
J’attendais le retour du printemps et du lilas ». Mais Valou n’était
qu’une illégitime qui n’était pas faite pour être à côté de François.
Elle
parle sans arrêt de la relation entre François et Ségo, elle n’est
qu’une
maîtresse pour lui. Rien de plus. C’est triste pour elle. Elle voudrait
qu’on
l’enterre vivante pour qu’elle souffre encore plus.
Chapitre
7 : Retour au présent.
Valou va
voter pour les municipales, elle rentre chez elle à L’Isle-Adam. Pleins
de
souvenirs lui apparaissent devant la tronche. François l’a tellement
aimée,
elle a tout quitté pour lui et lui la jette comme un « mouchoir usagé ». C’est dégueulasse. Bon après, elle
parle de sa vie avant tout ce bordel. C’est pas intéressant, je vous
passe les
détails. Elle parle de sa rencontre avec Hollande, c’est vraiment une
amourette
mais une très longue amourette qui finit par éclater aux yeux de Ségo.
Elle
explique aussi que son avenir professionnel elle le doit à François
Mitterand
qui l’a guidée vers le journalisme.
Après son flashback, elle est
réveillée par
un bouquet de fleurs que le groom de Françounet lui porte. Ca faisait neuf ans
qu’ils
s’étaient fait un bisou à Limoges. Oh ! C’est tout mignon. Mais
Valou s’en
fiche, maintenant c’est Julie qui est dans la vie de son Françounet
hypocrite
et menteur. Pour les lecteurs, elle raconte « le bisou de
Limoges ».
C’est un jour que Valou le suivait en tant que journaliste qu’elle a
appris que
François l’aimait comme un fou et bon, sur le coup, quand ils se
quittent pour
reprendre leurs chemins respectifs, ils se font un bisou. C’est mignon
tout
plein.
Chapitre
8 : Le 6 mai et après, c’était comment ?
Valou
poursuit son activité journalistique, elle avance dans la vie. Là, elle
est à
Port-au-Prince, on est le 6 mai 2014, deux ans que son ex-Françounet a
gagné
les élections. Elle enquête sur le secours populaire. Les haïtiens sont
sens
dessus dessous, elle s’en inquiète. François lui fait quand même des
cadeaux,
des fleurs, il veut reprendre sa vie avec elle. Valou est pas trop
d’accord
après ce qu’il lui a fait. C’est trop dur pour l’instant, c’est pas
encore le
moment. Et puis Valou a « retrouvé
sa liberté » et ça lui
plaît. Elle chouine encore. Elle pleure de ce
que François lui a fait.
Elle va voir les haïtiens et se rend compte
que ses
peines de cœurs sont des monceaux d’immondices à côté de la misère des
haïtiens
qui végètent dans une pauvreté constante. Elle se remémore le 6 mai
2012 et
l’annonce des résultats. Ça été épouvantable pour elle, François n’a
pas arrêté
de la rembarrer comme une moins que rien même si elle a été le centre
d’attentions de François, exposée au public. Elle dévoile tous les
dessous de
sa campagne. Le lecteur apprend tout. Il est anxieux le François,
jamais
confiant et ça l’empoisonne, ça la rend folle de le voir comme ça.
C’est quelle
serait pas un peu hypocondriaque Valou ? Mais François a le
malheur de
faire la bise à Ségo, sa rivale, le soir de l’élection présidentielle. Ca met en furie
Valou.
Ca, elle ne l’accepte pas. Jamais ! Elle aime son prince charmant
mais il
est happé par le succès des élections.
Aïe. Valou ne sait rien
contrôler dans
cette situation. « Lui
qui m’a tant
voulue, attendue pendant tant d’années, le voilà Président, et il n’est
plus le
même homme. » Valérie
devient première dame de France. « Hé oui
Ségo, je suis la première. » Elle vit mal toute la campagne
présidentielle
Trop de flashs qui la fatigue. Trop de stress qui lui bloque la nuque
et la
rend chèvre. François devient faux à ce moment-là. Il est mystérieux,
pas cool,
pleins de mensonges. Il oublie Valou. Il la met de côté pour ses
affaires.
Elle parle
de la passation de pouvoir entre les deux présidents. C’est
passionnant.
Pendant qu’elle choisit ses tenues, François prend dix décisions
capitales
toutes les demi-heures. Le lendemain, Valou et François se font
pomponner pour
la journée de la passation de pouvoir. Carla B. lui dit : « J’ai peur que sans la politique,
mon
mari perde le sens de sa vie. » alors Valou peut pas s’empêcher de se
remémorer ses instants passé auprès de Nico. Bref, le flashback se
termine et
Hollande expulse du
Palais de
l’Elysée la famille Sarkozy à coup de pieds bien placés. Il va recevoir sa distinction honorifique et être
officiellement
investi alors chut ! Valou reste en retrait et le regarde. Elle
est quand
même pas peu fière de voir son mari dans tout cet écrin de richesse qui
lui
tombe dessus comme ça parce que le peuple l’a voulu.
Une fois investi, bain de foule
sur les champs
Elysées avec sa « Citoën
DS5
hybride au toit ouvrant, fabriquée pour cette occasion » (placement de produit),
attention ! Ca ne rigole pas mais pendant ce temps il flotte.
Retour
maison, Valou a invité les anciens ministres de gauche pour fêter
l’évènement en famille politique.
Valou explique comment s’est formé le gouvernement. Comment tout s’est
déroulé
après le 6 mai 2012 en somme.
Chapitre
9 : Je vais me moquer de lui.
Valou
commence ce nouveau chapitre en se moquant de son ex-mari qui « redevient la risée générale comme
il
l’était quatre ans plus tôt » à la vue du sondage de mai 2014 le
portant à 3% sur les souhaits de candidature en 2017. Et puis
paf ! Flashback. Retour en
novembre 2010. Elle perd pas la mémoire Valou. Elle raconte que pour se
motiver, François n’arrête pas de se dire « Je
suis le meilleur ». C’est
dans cet état d’esprit que Valou l’embobine
pour qu’il puisse devenir Président. Elle raconte tout leur petit
ménage durant
« les deux années […] les
plus
belles de notre vie ». Durant cette période, François est pimpant,
l’homme parfait. Il fait rigoler Valou. Elle n’arrête pas de rire à ses
boutades et à ses pitreries. Ils partent en vacances partout en Europe.
Valou en
fait des caisses et lui dit qu’il a des attitudes de riche. Il trouve
que La
Durée et Le Régent, c’est pas trop cher, c’est même très abordable
tandis que
Valou le mène dans des Lidl et des Aldi Marché pour qu’il se rende
compte.
Retour au
présent, François est vraiment retombé bas et Valou s’en félicite. Dans
la rue
les gens la reconnaissent et elle confie dans son livre que tout le
monde
compatis à son malheur mais elle ne dit rien sur ceux qui lui crachent
dessus. Enième flashback où elle raconte
les premiers flirts avec François. De sa séparation avec Ségo, elle
redécouvre
le même scénario avec elle. François ne fait que mentir, il est dans le
non-dit, dans le double discours, il est faux et timide. Ce n’est qu’un
tissu
de mensonges ! Leur vie n’est que mensonges.
Chapitre
10 : Avant il me détestait, maintenant il me harcèle de SMS.
François
n’arrête pas de lui faire vibrer son téléphone à la Valou par des SMS
en
pagaille qui sont des copiés-collés des précédents. « Je t’aime,
reviens
avec moi », « Je ne pense qu’à toi », « Tu es ma
Muse,
reviens à l’Elysée ma chérie. », « Julie c’est une nouille en
fait,
reviens Valou. », des textos dans ce genre vous voyez ? Il se démène le
François
pour elle. De la même façon avec laquelle il l’avait perdu des kilos pour son
élection. Quel
homme de courage ! Mais dès qu’il s’agit de parler, il fait des
sophismes !
Elle
raconte encore, dans un flashback maladif, que durant sa campagne, il a
été un
autre homme. Un peu lourd et encore pleins de mensonges. Elle n’aime
pas du
tout ça Valou. Elle n’aime pas non plus quand sa vie privée change et
que l’on
retient son François pour la vie publique. Il préfère les journalistes
et
les bains de foule. Valou elle n’est bonne qu’en potiche, les yeux fermés,
les
oreilles bouchées, la bouche close. Elle raconte comment François et
elle ont
vécu l’affaire DSK, ils sont informés de tout. Elle l’aide quand même
François
qui lui demande « de lui
imprimer
de nouvelles notes qui arrivent sur sa boîte mail, car il ne sait pas
le faire
tout seul ». Il se prépare
à discourir au Bourget. Valou lui donne des
conseils et fait presque tout son boulot mais elle est contente. Et lui
aussi.
Les journalistes sont des méchants qui mettent en péril leur couple,
ils disent
n’importe quoi, ils déforment tout, ils sont incontrôlables. Valou
aurait envie
de les gifler à tout bout de champ. Ca énerve François que Valou soit
la cible
des journalistes plutôt que lui au final. Il s’énerve pour un rien. Il
est
méprisant.
Après, elle
écrit qu’on lui a dit : « Sans
toi, Hollande n’aurait jamais été élu. » Elle s’auto-félicite de cette
remarque mais elle voit aussi qu’elle est le faire-valoir de Hollande
et qu’elle
n’est rien du tout. Vraiment rien. Françounet lui dit :
« C’est
clair, tu n’y es pour rien, tu es vraiment la dernière qui a pu me
faire
accéder au trône. » Valou voudrait aussi lui donner une gifle.
Chapitre
11 : Il n’aime pas les riches et je suis seule quand je voyage à
l’étranger.
Elle
raconte qu’un jour, François a dit qu’une partie de sa famille était
horriblement moche et qu’il ne pouvait pas la regarder en face. Elle
dit que
François n’est qu’un dégueulasse qui n’a jamais invité son frère ou son
père à
l’Elysée. Il est tout seul, tout seul dans sa tour d’ivoire. « Il s’est présenté comme l’homme
qui
n’aime pas les riches. En réalité, le Président n’aime pas les pauvres.
Lui,
l’homme de gauche, dit en privé « les sans-dents », très fier
de son
trait d’humour. » Voilà,
vous connaissez la phrase qui a cassé le
Président et qui fait un tsunami médiatique, sa force est supérieure à
toute l’échelle
de Ritcher. Les Massonneau sont vengés (la famille de Valou que François avait trouvé « pas jojo »). Merci Valou de les avoir vengés ! Valou
n’arrête pas
de dire qu’elle vient d’un pays de pauvreté et de misère lamentables et
que
François fait le riche en pays de désolation. Ca ne va
pas là !
Ensuite
elle raconte son voyage aux pays des ricains. Michelle Obama la reçoit, Valou la
compare à un cygne tellement elle est grande de partout mais fine quand
même.
Elle décrit toute sa journée. Elle voit pas François, elle est séparée
de lui
car elle doit rester avec d’autres pimbêches, enfin je veux dire, d’autres premières
dames, et cela
toute la journée pour faire la dinette et servir le thé.
A son
retour, on la surnomme le « rottweiler » d’Hollande. On écrit
des
livres sur elle et sur sa vie. Tout est déformé. Une femme qui l’a
interviewée
aux USA sort La Frondeuse et un
autre, parfait inconnu de Le
Monde
sort La Favorite. François s’en
fiche : « C’est ton problème Valou, pas le mien. Fais pas ta
fillette. »
Ensuite elle raconte son voyage
au Mali parce qu’elle s’est liée à la première dame malienne. Elle va
voir des
écoles sans mobilier, des hôpitaux où des bébés mal en points sont
entassés.
Chapitre
12 : « Lâche-moi François
»
François continue de l’agacer
avec de zolis SMS. Mais elle résiste : « Chaque jour je tiens bon en me
citant cette magnifique phrase de
Tahar Ben Jelloun que je connais par cœur : « Le silence
de
l’être aimé est un crime tranquille. » » Quelle culture Valou ! Quelle
audace aussi de citer un auteur littéraire, toi qui ne cite que Closer, Voici et Paris Match
normalement ! François tente par tous les moyens de recontacter sa
chérie : par Léonard Trierweiler, par des amis, tous les gens qui
se rattachent
à madame. Valou fuit les kiosques parqu’ils lui font peur avec leurs
nouvelles
sur l’Elysée. Elle préfère rester dans sa bulle, la grande fille. Elle
retombe
quand même dans la nostalgie des bons moments passés avec Françounet.
Finalement, elle craque, elle répond à Françounet à ses SMS passionnés
et
romanesques mais elle réponds : « NON ! C’est fini,
lâche-moi
François. »
On lui
propose de faire un nouveau voyage au club Med au Nigéria, tous frais
payés par
Paris-Match. Elle s’y rendra. Elle
raconte sa vie humanitaire pendant et avant sa période « première
dame ». Elle rend heureuse une fille handicapée du 13ème,
elle
soutient un jeune amputé et un adulte amputé également après une
électrocution. Ce dernier réalise maintenant des exploits qui lui
rapportent de l'argent et a été déjà décoré par Nicolas Sarkozy.
François fait
de même et dit à Valou : « Je
n’aime pas les handicapés qui font commerce de leur handicap. » Valou
déclare qu’en politique, elle n’a fait que des mauvaises rencontres.
Que
c’était un milieu de méchants, à part le personnel de l’Elysée bien sûr.
Chapitre
13 : François, lui, fait la collection des scandales.
Ses
premières vacances au Fort de Brégançon se passent mal. On l’accuse
d’avoir
acheté du mobilier de luxe, bien plus cher que Château d’Ax. Elle est
outrée.
François est d’accord avec ce ragot, même si d’après Valou, il est
faux. Elle a
néanmoins pris une « vingtaine
de
livres en prévision de [sa] chronique pour la rentrée littéraire » car
Valou, même en vacances, elle travaille. Quand Valou veut sortir, y’a
des
journalistes dans ses pattes, elle leur dit de partir tandis que
François, derrière elle, leur
dit de rester. C’est à qui aura le dernier mot. Ça sera les dernières
vacances
de la première dame. Elle amènera, l’année suivante, ses enfants en
Grèce avec
des billets low-cost dans un hôtel bas de gamme.
François
craint les sondages, surtout quand ils sont mauvais, ça l’irrite.
Valou, au
début bien sûr, essaye de le rassurer, de le motiver, mais ça ne fait
que
l’irriter. Peine perdue… François est en manque de bains de foule,
d’enthousiasme, de meetings. Il est président mais il aime qu’on
l’acclame
sans arrêt. Valou et Aquilino Morelle sont en froid, un de ces froids
polaires
qui emprisonnent les mammouths dans la glace pour des millénaires. En
janvier
2014, Morelle se frotte les mains que Valou ne soit plus rien. Mais
Valou a
aussi gagné puisque lui aussi a été viré de l’Elysée.
Elle nous
raconte aussi comme elle a eu du flair pour l’affaire Cahuzac. François
est
stupéfait de son flair. Comment avait-elle su ? Très forte la
Valou, une
vraie Sherlock Holmes, François n’est même pas aussi intelligent que
Watson.
Françounet propose de changer le gouvernement après tout ça.
Chapitre
14 : Ma myriade de combats humanitaires
Valérie va
fêter les soixante-dix ans du Secours Populaire. Ça remonte à un jour
où elle
s’est aperçue qu’elle croulait sous les cadeaux quand elle était
première dame.
Elle les a tous donnés au Secours Populaire car pas assez pompeux pour
son
teint parfait. Il lui a même fallu les donner elle-même aux pauvres.
C’était
éreintant et pas super pour son image de princesse.
Elle dit
que les enfants du Secours Populaire sont une grande partie de sa vie.
Les
meilleurs sorties ont été avec eux pendant que le Président travaillait
dur
dans son bureau sombre. Elle mène aussi des combats en République
Démocratique
du Congo pour dénoncer les femmes violées. François s’en
contrefiche, Valou nous dit que « son
indifférence, une fois de plus,
me glace. » Elle tente de
sauver un gamin malien qui va mourir parce
qu’il a une complication au cœur mais c’est un échec. Sur Twitter, une
femme
l’interpèle, elle l’appelle mais elle n’arrive pas à instaurer un
dialogue.
Finalement, elle découvre que c’est une jeune professeure qui veut se
donner la
mort. Elle réussit à la sauver. C’est une victoire pour
Valérie-wonderwoman.
Mais le monde de la politique est ingrat, Françounet ne sait pas ce
qu’elle
fait, les juges n’arrêtent pas de dire qu’elle détourne les fonds
publics. Mal
aimée la Valou.
« J’ai reçu comme un coup de poignard
les quelques secondes volées lors d’un déplacement du Président à
Dijon, en
mars 2013 ». Le revoilà
son « coup de poignard » tant aimé.
Bon, cette fois, c’est François qui va à la rencontre des gens pour
remonter sa
côte de popularité. Peine perdue encore, une petite vieille dans la rue
l’aborde même : « Ne
vous
mariez pas avec Valérie, nous, on ne l’aime pas. » Ca… C’est dit !
François rit même au nez de la vieille femme, jugeant la blague très
bonne.
Valérie est ravie de l’apprendre et de voir la réaction de
Françounet-menteur.
Après elle
parle de l’affaire Léonarda. Tiens, encore un scandale ! Elle
prend part à
la polémique et donne son avis. Françounet-menteur-méchant-et-égoïste
s’enflamme
mais ne fait rien, comme à son habitude. En mai 2013, il est trop
méchant, elle
reste cloîtrée dans son appartement rue Cauchy et ne veut pas que son
mari
franchisse la porte. C’est là qu’il va voir Gayet pour passer le temps.
Mais
Valou lui manque, il se rattache à tout ce qu’elle fait, il redevient
attentionné. Il sait tout d’elle à nouveau. Mais Valou n’est pas une
femme
facile, elle ne se laissera pas faire. « [Elle]
ne se taira plus. »
Chapitre
15 : Nelson Mandela est mort et fin du roman.
Quand
Nelson Mandela meurt, Valérie veut aller l’accompagner aux obsèques. Il
sort sa
fameuse phrase phare : « Je
ne
vois pas ce que tu viendrais y faire. » (sous-entendu : Je veux
pas que tu viennes, y’aura Julie avec moi). Françounet rigole avec
Sarkozy, lui aussi venu
pour l’évènement. Valou trouve ça franchement dégueulasse, malsain
même,
honteux de faire ça à des obsèques d’un très grand homme.
Maintenant,
Françounet est encore irrité du fait que Valou peut refaire sa vie avec
n’importe quel homme. Ça l’agace, alors il continue ses jérémiades à
coups de
textos. Finalement il ose lui envoyer : « Tout est fini entre nous. » Valérie est ravie.
Elle assure
que François raffole par-dessus tout des journalistes. Il adore les
caméras,
les micros, dire des blagues et des formules parfaitement orchestrées
dans sa
caboche, pire qu’avec Sarkozy. « Miroir,
mon beau miroir » doit-il
se répéter.
Fin du
roman, épilogue, nous sommes au début de l’été, François continue tant
bien que
mal à la harceler. Elle fait le point sur sa vie avec François pendant
ses
vingt mois. Elle dit qu’elle a su l’ouvrir, qu’elle s’est exprimée au
moins.
Elle dit que même si elle n’avait rien fait, on lui aurait reproché
quelque
chose autant que si elle avait tout fait. Elle dit qu’elle a donné tous
les
pompeux cadeaux qu’on lui avait fait : « Trop somptueux pour
la
petite fille de la ZUP nord. » Elle dit qu’elle continuera à mener
ses
exploits humanitaires, qu’elle va continuer à bouger. Françounet aurait
préféré, selon elle, une image, un chien qui le suit – ou pas – mais
surtout qui
se taise.
Un jour que
François est sur un lit d’hôpital, il confie à Valou qu’il a souffert
de faire
de la politique avec Ségo. Mais Françounet-méchant-menteur-égoïste a
été
particulièrement cruel avec elle. C’en est fini. Elle en a vécu des
beaux et
des mauvais jours. Mais il est temps que Valou prenne un nouveau départ
vers un
nouveau royaume et qu’elle laisse son prince charmant à ses chimères.
« Tout ce que j’écris dans ce livre
est vrai » jure-t-elle à
la fin du livre. Ecrire a été une thérapie
pour elle. A la fin, elle nous fait limite pleurer, ça sent le
copié-collé des
grandes tragédies avant la mort du héros : « Merci pour ce moment, merci pour
cet amour fou, merci pour ce
voyage à l’Elysée. »
Bouhouhou… Chouinons tous ensemble sur le livre
de Valou. Elle lui lance encore le défi de répondre au livre… comme
quoi
l’histoire n’est pas tout à fait finie. Il faudrait presque en faire un
film.